« Suscitez la joie dans votre vie numérique” : on est en août 2022, et c’est à la fameuse “papesse du rangement” Marie Kondo qu‘une agence de Com fait appel pour promouvoir le service Google one en lui lançant un défi dans une vidéo de 3min : ranger le stockage numérique d’un acteur. On en rêvait, le premier des GAFAM l’a fait ! ou presque…
Si seulement c’était aussi simple. Si on pouvait imaginer des sortes de data archivist 2.0 surgir au milieu de nos data center et par magie, “en 5 étapes”, les débarrasser de leur superflu : vracs numériques, vracs documents, vracs de données, vracs data… Quels que soient le nom qu’on leur donne, nos vies numériques aussi bien personnelles que professionnelles sont encombrées de ces objets digitaux que l’on a amassé organiquement au fil des années, et que l’on garde précieusement, soit parce que “cela ne m’appartient pas, cela appartient à l’entreprise”, soit parce que “on ne sait jamais, ça peut toujours servir”.
Ça va servir oui, soyez-en sûrs, mais pas à ce que vous croyez. Et si tous ces ensembles de données représentaient un actif toxique pour votre organisation ? Et si, en laissant dormir ces données qui peuvent toujours servir, vous perdiez l’opportunité de gagner du temps et de l’argent ? Peut-être ne pensiez-vous pas que l’on en était là, mais aujourd’hui…
…vos données peuvent être toxiques
Données personnelles, données critiques ou sensibles, métadonnées comportementales, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier la donnée et sa finalité. Or, lorsque vous avez récolté ces données, certaines lois n’existaient pas encore, et vous n’aviez pas le même risque cyber qu’en 2023.
Que faire d’une donnée personnelle conservée trop longtemps lors d’une demande d’exercice des droits ? Doit-on supprimer des malwares stockés dans un dossier de travail par un collaborateur peu vigilant ? L’historique des salaires de la société peut-il se retrouver aux mains de la concurrence ? Autant de questions qui peuvent représenter un danger pour l’entreprise en plus d’être très irritantes lorsque, en tant que chargé de projet, vous devez gérer tout cela a posteriori.
Toute la donnée n’est pas à la même enseigne.
La définition de la criticité d’une donnée est une bonne première étape pour appréhender le sujet. Vous souvenez-vous de cette courbe exponentielle montrant la croissance des données et que l’on a vu illustrer nombre d’articles et de publications depuis les années 2010 ? Celle qui disait que nous serions au pic de l’obésité informationnelle en 2020 et jusqu’à l’infini ?
Nous y sommes, et au milieu de ce chaos informationnel, malgré des moyens de recherche de plus en plus sophistiqués, l’humain a toujours une place centrale pour définir les règles permettant de faire le tri entre la donnée utile ou sensible et la donnée inutile.
En identifiant le niveau de criticité de vos données, prenez de l’avance dans la gestion de votre patrimoine numérique. Notre méthode s’articule autour de 7 critères majeurs et de nombreux sous critères. En définissant le niveau de criticité, vous commencez à prioriser vos actions tout en ayant conscience de vos faiblesses.
Organisation publique ou privé, multinationale ou entreprise de taille intermédiaire, au sein de la direction marketing, de la DRH, ou d’un service métier, chacun possède une approche différente de la criticité de la donnée. Infhotep vous aide à définir le bon niveau de risque et à entreprendre une méthode de résolution. Avec des moyens limités, en réalisant une analyse 360 de votre patrimoine de données en vrac, Infhotep vous propose de mieux gérer votre patrimoine dans la durée en diminuant durablement votre risque.
Cécile Cavayé
Directrice conseil en Data Connaissance